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retour carte Floride

 

5/04/11 : Nous quittons Key west  sous un soleil de plomb pour prendre l’overseas Highway dans l’autre sens. L’eau est vraiment superbe : d’abord  turquoise laiteux, puis de couleurs dégradées entre le bleu, le vert, le violet. Nous nous arrêtons pour déjeuner à Islamorada dans un restaurant recommandé par le routard « Lazy Days » qui surplombe la mer. La vue est magnifique et les plats excellents : bon choix !


Les Everglades : l’eau herbeuse des marécages


A la sortie des Keys, le ciel s’obscurcit et la température chute jusqu’à 68°F (il faisait 82°F 5 mn avant)  et les éclairs traversent le ciel à l’horizon. Nous arrivons à Florida City, notre escale du soir, sous la pluie. Règle n°1 : Ne pas se laisser abattre ! et hop : café avec du pop corn (j’improvise avec ce que je trouve). Voilà le soleil qui revient ! Nous allons pouvoir commencer notre visite des Everglades. A un croisement, un enseigne nous interpelle http://www.robertishere.com . Stop à  l’Ernest F. Coe visitor center  pour récupérer les brochures qui guideront notre exploration et regarder un film très intéressant qui explique la formation des Everglades et présente sa faune. Nous allons ensuite au stop Royal Palm où nous suivons les pontons en bois sur pilotis qui avancent dans le marais. Nous voyons en peu de temps beaucoup d’oiseaux différents, des hérons, des aigrettes, …et des alligators. Un autre chemin parcourt un sous-bois mais nous ne sommes pas assez calés en botanique pour l’apprécier à sa juste valeur. Le soir, nous dinons dans un restaurant de poissons à côté de l’hôtel.


6/04/11 : Aujourd’hui, nous poursuivons la découverte des Everglades « eau herbeuse », gigantesque marais alimenté par le trop plein d’eau de pluie du lac Kissimmee. Le long de la route, les cultures maraichères et les jardineries se succèdent : bananiers, pêchers, bougainvilliers, vignes, arbustes variés, palmiers de différentes espèces… Nous arrivons à Tamiami Trail qui longe un cours d’eau. Des pancartes invitent à faire un tour en bateau. On entre dans la réserve indienne de Miccosukee du peuple séminole. Nous arrivons à Shark Valley. En attendant le tramway qui part toutes les heures, nous nous promenons  le long du canal qui est rempli d’alligators. Lors de la promenade en tramway qui 2 heures, nous en avons vu beaucoup. Nous voyons également quelques oiseaux mais moins qu’hier. Par contre, nous voyons voler des cormorans. Au milieu de la promenade, nous faisons un arrêt pour monter à un promontoire qui nous permet d’avoir une vue panoramique sur le marais, cette grande étendue d’herbes sur un sol gorgé d’eau avec des îlots d’arbres. Nous déjeunons en face au restaurant Miccosukee en terrasse, au bord d’un canal, d’où nous pouvons observer les oiseaux en étant protégés des alligators par un grillage. Je goûte à la queue d’alligator : on dirait du poisson un peu ferme. Elle est servie en beignet avec de la sauce tartare. Je goute aussi une autre spécialité indienne que je trouve très bonne et Eric aussi : le pain au potiron. L’après midi nous traversons la réserve de Big Cipress. Big ne se réfère pas à la taille des arbres mais à l’étendue des marécages couvrant plus de 6215 km2. Cette gigantesque foret abrite des panthères. De part  en part sur la route, des panneaux nous préviennent  qu’une panthère peut traverser. Dans ce cas, que fait on ?? Nous nous arrêtons au visitor center. Une projection nous présente les différentes sortes de fleurs qui poussent sur les arbres, les animaux qui vivent dans la forêt et les paysages variés du parc mais aucune consigne de sécurité en cas de tête à tête avec une panthère. Pour les alligators, il parait qu’il faut marcher en zig zag car lui va tout droit. Je ne comprends pas parce que s’il va tout droit, il va croiser le zig ou le zag à un moment donné ( ????).  Menfin  comme dirait Gaston, à la sortie, nous allons quant même emprunter le ponton qui suit un canal surpeuplé d’alligators. En fait, je pense que si un alligator nous poursuit il faut grimper à un arbre ou se faire une protection en tendant du grillage entre deux hula hoop à tenir à une certaine distance autour du corps. Toutes à mes cogitations, nous poursuivons notre route vers Naples. Depuis, j’ai compris que les alligators avaient des problèmes de vivacité de braquage…

de key west à Florida dans le parc