Texte en rouge : photos

NOUMEA  http://www.ville-noumea.nc/vivre/default.asp
Le site de Nouméa est exceptionnel. La ville  avance dans le lagon aux eaux turquoise puis bleues. A l’arrivée sur notre droite, une route accède à la presqu’île de Nou, où se trouvent les vestiges du bagne. Le long de sa côte, se succèdent  l’accueil des paquebots de croisières, les docks, le port de plaisance, de belles plages comme celles de la baie des citrons et de l’anse Vata. A quelques kilomètres des côtes, des îlots ponctuent l’horizon. Dans le centre, une promenade permet de découvrir  les bâtiments historiques qui ont été préservés. La ville possède de nombreux musées qui relatent l’histoire de la ville, de la nouvelle Calédonie, de la culture mélanésienne et de la Marine. Un grand aquarium permet d’admirer les différentes espèces de poissons, de crustacés et de coquillages qui vivent dans le lagon.  Sur les hauteurs de Nouméa, le parc zoologique et forestier garde la mémoire de la faune et de la flore kanaks, beautés que nous offre Grande Terre. 


24/10/2010 :

Après notre installation à l’hôtel et un peu de repos, nous déjeunons au restaurant de la plage d’un très bon sashimi de thon rouge avec …une brunoise de pommes crues (idée à retenir). Pour éviter de prendre la voiture, nous allons marcher  le long de l’anse Vata puis de la baie des citrons. Après une pause thé/coca, nous revenons à l’hôtel avant la tombée de la nuit (le soleil se couche vers 18h). Le soir, nous dînons à l’hôtel « filet de perroquet grillé sauce aigre douce » (excellent !). 


25/10/2010 :

Aujourd’hui, nous partons à la découverte de la ville.
Notre visite commence par le musée de la ville. Cette maison d’architecture coloniale avec son jardin tropical fut la première banque de Nouvelle Calédonie en 1874. L’exposition retrace l’histoire de la ville : l’implantation en 1854, l’époque du bagne, les fondements de la société calédonienne, les mémoires océaniennes de la guerre de 14 puis de 40. J’ai appris que lors de l’exposition coloniale de 1931 à Paris, 100 Kanaks avaient été amenés pour participer à l’exposition mais exposés au zoo de Vincennes comme « cannibales » (j’étais outrée, indignée, ulcérée : c’est honteux !). Il y a de quoi susciter la colère.


Le musée de la ville borde la place des cocotiers où un kiosque à musique a été construit par les bagnards en 1879. Nous nous dirigeons vers la Cathédrale Saint Joseph. En chemin, nous admirons l’ancien hôtel du directeur de l’administration pénitencier en  1876, aujourd’hui école mariste. La Cathédrale date de la fin du XIXème siècle. Ses 2 tours, hautes de 25 m, portent des horloges de 1.7m de diamètre placées en 1912. En rejoignant le port, nous passons devant l’ancien commissariat de police datant de 1893 et l’ancienne bibliothèque. En 1900, à l’occasion de l’exposition universelle, un pavillon de la Nouvelle Calédonie est construit au Trocadéro. Démonté après l’évènement, le pavillon est expédié à Nouméa et reconstruit en 1902. Sa charpente métallique est l’œuvre d’Eiffel. Après un détour par le port de la Moselle à la recherche d’un grand totem kanak rappelant la multiplicité des cultures, nous regagnons la voiture pour aller à la presqu’ile de Nouville où le bagne fut le premier quartier habité de Nouméa dès 1864. Le bagne se tenait au bord de l’Anse Paddon. Il reste l’ancienne maison du directeur du pénitencier, la boulangerie, les anciens logements des sous-officiers et des surveillants et la chapelle.

Nous déjeunons dans un restaurant sur pilotis (le corps du bâtiment servait à la réception des bagnards). Il fait chaud, le ciel est bleu, l’océan turquoise avec en toile de fond des monts verdoyants de l’autre côté de la grande rade. Nous faisons le tour de la presqu’ile. Devant le musée maritime est stationné un bateau de marine marchande de Marseille, appelé « Ile de ré » (original !). La route a du être longue pour arriver ici. Un peu plus loin sur le port, un immense bateau de croisière avec 7 ponts est amarré. Nous allons au golf de Tina où Eric tape quelques balles. Il fait très chaud ! Le golf est à côté du centre Tjibaou qui est fermé le lundi.

Avant de retourner à l’hôtel, nous montons à Ouen Toro d’où nous avons une vue splendide sur Nouméa et sur la baie. 2 canons de l’armée australienne datant de 1940 montent la garde. Le soir, un ami d’Eric de Lakanal, que s’appelle aussi Eric, et sa femme viennent prendre un verre. Il habite en Nouvelle Calédonie depuis 20 ans et nous suggère quelques visites.     

Musée Kiosque St Joseph Centre Djibaou Nouméa

 

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