Octobre 2014

Budapest, surnommée « la reine du Danube », est ancrée dans l'histoire, la culture et la nature. Budapest ravit par son éclectisme. Rempart, souvent forcé, de la chrétienté contre l'islam, elle conserve les saveurs épicées de plusieurs siècles d'occupation ottomane. Entichée de modes parisiennes, rivalisant avec Prague et Vienne par l'exubérance de son architecture Art Nouveau et par le luxe de ses grands cafés, Budapest est un trait d'union entre Orient et Occident. Budapest est en fait constituée de deux villes : Buda sur une colline « la ville royale » et Pest en contrebas « la ville basse » où la marque d'un XIXe siècle impérial et classique est omniprésente. Nous avons arpenté la ville de haut en bas, de long en large. Nous avons fait chauffer notre appareil photo. Nous avons eu un temps magnifique. La seule journée grise et plus fraiche nous a permis de visiter des musées. Nous en avons pris plein les yeux. Nous avons résisté aux gâteaux (enfin pas complètement quant même ;). Bien sur, au delà de la gastronomie locale, nous avons aussi goûté aux thermes.


Dimanche 12 octobre : Nous arrivons à notre hôtel de Budapest vers 16 heures, 1h après notre atterrissage. Le vol était à l’heure. Nous avons récupéré nos bagages assez rapidement et un chauffeur nous attendait pour le transfert à l’hôtel. Tistou ne s’est pas énervé. Il fait  plus chaud qu’à Paris (au moins 5°C de plus). Nous nous habillons plus légèrement avant de sortir aller voir le Danube. Nous passons par une rue piétonne où se trouve l’université de musique Franz-Liszt, dont la statue en bronze orne le bâtiment de style art nouveau. Nous rejoignons ainsi l’avenue Andrassy, les champs Elysées de Budapest, bordée de boutiques de marques internationales et de restaurants. Les immeubles ont de belles façades sculptées plutôt rococo. Des caryatides encadrent les fenêtres ou les portes de certains immeubles. Chemin faisant, nous passons devant l’Opéra. Sa façade se remarque de loin. L'Opéra de Budapest, construit en 1884 sur le modèle de celui de Vienne (en plus petit), est de style néo-Renaissance italienne, avec marbre et dorure. Au deuxième étage, on peut distinguer les statues de seize grands compositeurs européens. Nous arrivons au parc Erzsebeth (Elisabeth en hongrois). Il ne faut pas oublier que les hongrois adoraient Sissi. Nous longeons le parc et nous arrivons bientôt au Danube devant le Sofitel et presqu’en face du pont aux chaines. De l’autre côté du fleuve, Buda avec le château royal. Il fait beau et nous décidons de poursuivre notre promenade le long des quais. On y retrouve les hôtels modernes internationaux. Nous y allons par la rue « Vaci » piétonne, commerçante, touristique. Nous arrivons ainsi place Vorosmarty où se trouve aussi le Hard Rock Café. Nous prenons un thé en terrasse avec un gâteau au chocolat spécial Gerbaud. Succulent !! Après le sandwich de l’avion, je le déguste avec gourmandise. Sur la place, il y a comme un marché de Noel avec de petites cabanes en bois. Outre les boutiques d’artisanat, les friandises et les plats cuisinés sentent très très bons…Nous revenons à l’hôtel narines remplies d’odeurs alléchantes. Après une bonne douche et un peu de repos, nous ressortons pour diner. Nous avons repéré un restaurant de poissons avenue Andrazy « The big fish ». Le concept est sympathique : nous choisissons le poissons frais à l’étalage, nous commandons les à côté, un numéro nous est  attribué,  nous choisissons une table, nous sommes servis et nous payons à la caisse avec notre numéro. C’est rapide et c’est bon ! Après une salade de fruits de mer, nous avons pris de la lotte et de l’espadon. Tout était vraiment délicieux. Les vacances commencent bien.

Opéra Chateau royal The "big fish"

 


Lundi 13 octobre : Il y a 10 ans, nous nous sommes dits « oui » à la mairie. Ce matin, nous avons réservé une excursion au château de Godolo http://www.kiralyikastely.hu  pour visiter le château Grassalkovich, lieu de détente favori de l'Impératrice Sissi en Hongrie. Édifié au XVIIIe siècle par Antal Grassalkovitch, il est considéré comme le plus grand château baroque de Hongrie. Le château de Gödöllő abrite plusieurs collections intéressantes. La plus grande collection est consacrée à l'histoire du château et de ses occupants. Il y a également des collections de porcelaines et d'armes. De nombreuses salles sont meublées comme au XIXème ou au XVIIIème siècle. Ce sont essentiellement des pièces de réception. Il n’y a pas de chambres meublées ce qui ne permet pas vraiment de s’imaginer la vie telle qu’elle pouvait être du temps de Sissi.
Histoire du château de Gödöllő
Le château de Gödöllő porte également le nom de palais-Grassalkovich (Grassalkovich-kastély).
Antal Grassalkovich (1694-1771) était l'un des proches conseillers de la reine Marie-Thérèse d'Autriche, ce qui fait lui l'un des Hongrois les plus influents du XVIIIème siècle. C'est Antal qui a commandé et financé la construction du château en 1740, les plans du bâtiment ont été dessinés par l'architecte hongrois András Mayerhoffer. Le fils d'Antal Grassalkovich a fait aggrandir le château et un théâtre, le seul théâtre baroque de Hongrie, a été aménagé dans l'une des salles du bâtiment.
Au XIXème siècle l'impératrice Elisabeth d'Autriche (Sissi) et son mari, l'empereur François-Joseph d'Autriche, reçurent le château de Gödöllő en cadeau de mariage. Le couple impérial aimait se reposer à Gödöllő et de nombreux invités illustres vinrent leur rendre visite.
Suite à la première guerre mondiale, l'amiral Miklos Horthy utilisa le château comme résidence secondaire. La fin de la deuxième guerre mondiale signifia le déclin du palais-Grassalkovich car les troupes soviétiques transformèrent le bâtiment en écuries (de nombreux palais et châteaux hongrois connurent se triste sort). Une partie du mobilier a été détruit par les soviétiques et ce qui n'était pas occupé par les chevaux fut transformé en logement social.
En 1985 des traveaux de rénovations commencèrent. Les soviétiques quittèrent définitivement le château en 1990, la rénovation de l'intérieur du château de Gödöllő débuta à cette date.


Nous revenons de Godolo vers 13h. Il fait très beau (25°C). Nous allons déjeuner au Hard Rock Café d’une salade César (au saumon pour Eric et au bœuf pour moi). Après les achats traditionnels à la boutique, nous reprenons la rue « Vaci » jusqu’au marché couvert. Construite par Eiffel en 1900, toute de métal et de brique, cette grande halle couverte permet de se restaurer et d'acheter des produits souvenirs typiques, comme le paprika, l'unicum (liqueur hongroise amère à base de plantes médicinales) ou encore la liqueur d'abricot. Des spécialités gastronomiques aux objets tels que les échecs, c’est agréable d’y faire un petit tour. Deux étages entiers regorgent de souvenirs, dans un cadre tout à fait splendide... De là, nous traversons le superbe pont de la liberté pour se rendre à Buda. Il fut inauguré en 1896 sous le nom de pont « François Joseph ». Les hauts des quatre mâts sont décorés de statues de bronze du grand oiseau le Turul,  mélange d’aigle et de faucon, important dans la mythologie hongroise ancienne. Nous arrivons à l’hôtel Gellert dont la façade aurait besoin d’une restauration. Une source, connue depuis le XIIe siècle, est située juste à l'arrière de l'Hôtel Gellért, près des collines de Buda. Nous allons voir les bains. Dans un décor Art Nouveau agrémenté de mosaïques artistiques et envahit de sculptures, les bains Gellért figurent parmi les plus prestigieux et les plus chers de la ville. Puis nous prenons un café (super corsé) au bar de l’hotel avant d’entreprendre l’ascension du Mont Gellert. C'est en haut de cette colline (235m), arrivé à la Citadelle et à son belvédère, que le point d'observation offre la meilleure vue de la ville. A en voir l'histoire, on comprend mieux pourquoi. La forteresse a été bâtie en 1854 par les Autrichiens, le plus en hauteur possible, afin de mieux surveiller les Hongrois. Dans la Citadelle, il est possible de visiter un ancien bunker allemand transformé en musée, "Panopikum Waxworks". Ce dernier retrace les évènements de la seconde guerre mondiale et l'occupation de Budapest par les nazis. Nous ne visitons pas ce musée mais nous pouvons remarquer les impacts de balles sur tous les murs d’enceinte. A côté, se dresse la gigantesque Statue de la Liberté hongroise, de ses 14m de haut, tenant une palme dans les bras. Symbole de la ville, elle est visible de très loin et commémore la libération de la capitale par l'Armée Rouge. Intégrés dans la nature, ces lieux font cadeau d'une magnifique balade, avec une arrivée à en couper le souffle. http://www.citadella.hu Lors de  la montée et à l’arrivée, nous faisons de nombreuses photos de la ville. En redescendant, nous passons à côté d’une colonnade en demi-cercle derrière la statue gigantesque de Saint Gellert qui surplombe une cascade que nous admirons d’en bas. Nous retournons à Pest par le pont Elisabeth et nous allons voir la grande Sinagogue. Plus vaste Synagogue d'Europe, elle a été construite au milieu du XIXe siècle, dans un style tout à fait original, mélangeant des architectures byzantine, arabe, et classique. Son toit est constitué de minarets et de dômes colorés et dorés. Sa grande rosace est surmontée des importantes tables de la Loi. Derrière, elle abrite un monument dédié à la mémoire des 600 000 juifs hongrois victimes du nazisme. Une sculpture en métal représentant un saule pleureur, sur lequel sont inscrits tous les noms des juifs disparus pendant la seconde guerre mondiale. Il reste aujourd'hui 80 000 juifs dans la capitale hongroise, contre près d'un million avant la guerre...Plus que 15 mn de marche pour atteindre notre l’hotel. Nous en avons « plein les bottes ». C’est agréable de prendre un bain de pieds froid et de les masser avec de la crème à la bergamote et au jasmin. Après un peu de repos, nous sortons diner dans un restaurant de la rue piétonne près de l’hotel  recommandé par le concierge. Tistou prend une truite et moi un ragout de bœuf hongrois avec des Spätzle maison (c’est du lourd ! mais c’est très bon). Le restaurant s’appelle Menza, c’est une bonne adresse. La cuisine est typique et l’addition légère dans un cadre des années 60. Nous reviendrons.

Marché couvert Le Danube Ancien bunker Statue de la liberté Cascade Synagogue

 

Mardi 14 octobre : Il y a 10 ans, nous signions un testament entre époux. Nous avions réservé une visite du Parlement à 11h mais…cause séance parlementaire, elle a été annulée. En même temps, heureusement car nous avions oublié nos passeports à l’hôtel. En route pour Buda ! Aujourd’hui, nous y allons par le pont des Chaines. Des sept ponts qui enjambent le Danube, le Pont des Chaînes, le premier à être construit (entre 1839 et 1849), est sans aucun doute le plus représentatif de la ville. D'une architecture grandiose, il relie juste en dessous du Palato, Buda et Pest, les deux villes restées longtemps rivales, aujourd'hui réunies. Avant, les hongrois qui souhaitaient traverser utilisaient des bacs ou des pontons flottants. C'est le compte Széchenyi qui eu l'idée de construire ce pont, qui au départ, partait sur un but purement personnel : celui-ci voulait arriver à temps de l'autre côté du fleuve pour assister à l'enterrement de son père. Il demanda à l'architecte écossais William Terney Clark de dessiner le pont, et à Adam Clark de le construire. Détruit pendant la seconde guerre mondiale, il a été reconstruit pour son centenaire en 1949. Les deux arcs ainsi que les deux lions aussi nommés les deux gardiens, situés à chacune des extrémités, lui donnent un aspect prestigieux et royal. Le jour ou la nuit, la vue du pont sur le Danube est magnifique, et il est difficile de passer son chemin sans s'arrêter pour admirer le paysage. Nous aurons des photos prises du pont à revendre…Fi du funiculaire, nous montons par l’escalier vers le quartier du château. A l’arrivée, nous commençons par prendre un café au soleil avant d’aller visiter l’église du couronnement de style néogothique http://www.matyas-templom.hu . Le 8 juin 1867, l'église sert de cadre au couronnement de François-Joseph Ier et de son épouse Élisabeth de Wittelsbach dite « Sissi », comme roi et reine de Hongrie. C'est au cours de cette cérémonie qu'est jouée pour la première fois la « Messe du couronnement » de Franz Liszt, que le compositeur dirige lui-même. La décoration intérieure coupe le souffle quand on rentre. La pierre est entièrement recouverte de fresques polychromes même sur les voutes. C’est magnifique !! A côté, un édifice néo-roman assez bizarre « le bastion des pêcheurs »  http://www.fishermansbastion.com/ rend hommage aux pêcheurs hongrois chargés de défendre ce côté des remparts au moyen âge. Les sept tours symbolisent les tentes des sept chefs de tribus qui ont conduit les Hongrois dans leur nation à la fin du 9ème siècle. De son chemin de ronde, il offre une superbe vue sur Pest de l’autre côté du le Danube.  Tout près, le Hilton construit autour  d’un couvent dominicain (visible du hall) est accolé à une église du XIIIème siècle. Nous déjeunons non loin de là, au calme,  dans le jardin intérieur de l’hôtel Saint Georges. Le wifi est gratuit. Le mot de passe est « dragon ». Il fait beau (25°C). Nous poursuivons notre promenade dans les rues aux maisons médiévales ou baroques riches en couleurs et sur les remparts jusqu’à l’entrée du palais royal. Au sein du château de Marie-Thérèse (XVIIIe siècle) http://budacastlebudapest.com/ se trouve la galerie nationale hongroise mais nous préférons profiter de cette belle journée ensoleillée pour continuer notre découverte de la ville. Nous admirons le très beau panorama du Danube qui traverse la fière capitale magyare puis nous redescendons vers Pest. Nous allons Place de la liberté entourée de bâtiments harmonieux : l’ancienne bourse, la banque nationale hongroise dont la façade est ornée de visages du monde entier, l’ambassade des Etats Unis. Face à une fontaine dont les jets d’eau forment un carré, se dresse un monument à la mémoire des nombreux juifs assassinés. Entre, une ligne d’objets de luminions devant des photos de juifs exterminés. Après une halte, nous continuons notre découverte des réalisations de l'architecte Ödön Lechner, dont les décors sont inspirés par l'Orient comme la maison Bedő et la Caisse d'épargne de la poste. Puis, nous nous dirigeons vers la cathédrale Saint-Etienne, colossale église néo-Renaissance de 86 m de long et de 55 m de large, inaugurée en 1906 en présence de l'empereur François-Joseph. Sur le chemin, nous dégustons un thé à la menthe.  La cathédrale est sur le chemin de l’hôtel où nous rentrons. En fin de journée, j’aurais battu un record historique (depuis que j’ai withings) avec 26 672 pas soit 18,39 km. Le soir, nous retournons dîner chez Menza. Je prends la truite et Tistou une escalope de porc panée. Tout excellent !

 

Pont des Chaines Eglise du couronnement   Bastion des pêcheurs

 

Pest Monument   Cathédrale St Etienne

 


Mercredi 15 octobre : Aujourd’hui 10 ans de mariage à l’église. Le temps s’est rafraichi (20 °C). Il fait gris mais nous avons échappé à la pluie. Ce matin, nous sommes allés visiter la maison de Litz. J'apprends à cet occasion que la fille de Litz, Cosima,  était l'épouse de Wagner http://www.lisztmuseum.hu/en/exhibitions/. Très beau musée avec des pianos magnifiques dont un Chickering & Sons fabriqué spécialement pour lui avec porte partition en argent. L’ambiance de l’époque est reconstituée grâce aux meubles et à la décoration des pièces. Sa pièce à tout faire (composer, prier, se reposer, manger, dormir) permet bien d’imaginer la vie du compositeur. L’audioguide en français mixe explications et morceaux de piano. Je me suis régalée. Ensuite, nous remontant l’avenue Andrasy jusqu’à la place des Héros avec un des grands monuments à ne pas rater. Il fut érigé pour commémorer le millième anniversaire de la conquête du pays par les Magyars en 1896. Semi-circulaire, la place des Héros s'étend majestueusement autour d'une statue centrale représentant le Prince Arpad et lesdits conquérants, chefs des sept tribus aux allures de vikings. Derrière eux sont représentées en arc de cercle, toutes les gloires du pays, avec leurs accessoires fétiches. Pendant que Tistou lit dans un café, je vais visiter le musée des beaux arts situé sur la place des héros qui fait face à la "halle des arts" à la très belle façade ornée de mosaïques. Le musée est vraiment très beau. Les collections de peintures anciennes sont importantes : les écoles vénitienne, flamande et hollandaise et surtout l'école espagnole présentée ici comme nulle part hors d'Espagne (fabuleux ensemble de Greco, Zurbaran, Vélasquez et Goya), complétées par quelques très bons tableaux français impressionnistes. Sa réputation d’être un des grands musées européens n’est pas exagérée. J'ai tout particulièrement aimé : la collection égyptienne, les sculptures en bois, en bronze et en terre cuite, les tableaux méconnus des peintres français du 19ème et début 20ème (dont des barques de Monet), 2 tableaux de Goya un représentant un homme et l'autre une femme.
http://www.szepmuveszeti.hu/main. Ensuite nous allons déjeuner au « Big Fish » où Eric prend des Fish and chips (sans green) et je prends des spaghettis à la vongole. Ce n’est pas de la cuisine locale mais cela nous tentait. L’après midi, nous allons voir le passage de Paris qui est selon mon guide « un flamboyant cocktail néogothique avec un zeste de palais vénitien et un soupçon de bazar oriental ». Hélas, il est fermé et je suis fort déçue. Nous pouvons à peine apercevoir sa splendeur dans le noir à travers les grilles de la porte. Nous allons ensuite dans la fameuse Vaci utca pour acheter quelques souvenirs pour la famille et les amis puis nous prenons un thé avant de retourner à l’hôtel. Pour diner, nous retournons chez Menza. Ce soir, truite pour Eric et salade au poulet pour moi  suivis d’un strudel aux cerises avec une glace au pavot (pas dégueu !).

Piano de Litz Place des héros  


Jeudi 16 octobre : Aujourd’hui il y a 10 ans nous fêtions notre mariage avec la famille et les amis. Ce matin, il fait à nouveau beau et nous voilà partis pour visiter le palais du Parlement, réalisé par Imre Steindl, modèle d’architecture éclectique mélangeant de manière imposante néo-gothique, néo-renaissance, néo-baroque, flamboyant pastiche  du XIXe siècle (la visite de 11h est en français). Terminé en 1902, après 17 ans de construction, il abrite aujourd'hui les joyaux de la Couronne, portés par les plus grands rois de Hongrie depuis le moyen-Âge. Il héberge également la présidence de la République, les appartements du Président et du Président de la Chambre des députés, l'Assemblée Nationale ainsi que le bureau du Premier ministre. Si le décor intérieur vaut le détour, avec ses salles spacieuses, ses fresques, vitraux et sculptures, sa façade extérieure en calcaire offre une vue resplendissante. Une forêt de tours se reflétant dans l'eau cristalline du Danube est un panorama inoubliable. Après la visite, nous traversons le Danube par le pont Marguerite ce qui nous permet de prendre de belles photos du Parlement et du Château. Le panorama est superbe. Au milieu, le pont conduit à l’île Marguerite la seule île naturelle et isolée de Budapest. Elle regroupe plusieurs hôtels et restaurants, ainsi que des complexes sportifs. Ce parc est l'espace vert le plus apprécié des joggeurs et des Budapestois. L'endroit est idéal pour se promener et respirer l'air frais qui y demeure. Mais à part une marche sympathique et tranquille, l'île en elle même n'a pas grand intérêt. Rue Marguerite, il n’y a personne dans l’auberge typique recommandée par le guide. Du coup, nous n’y allons pas non plus. Nous errons un peu dans la collines des roses où il n’y a plus de roses et finissons par trouver un restaurant de tapas. Nous allons manger espagnol à Budapest !! Il fait chaud (25°C), nous mangeons des tapas en terrasse. Nous revenons ensuite vers Pest où nous allons tout droit en suivant la courbe du boulevard jusqu’à l’hôtel. Au passage, nous photographions la plus grande gare de la capitale, la Gare Nyugati ou Gare de l'Ouest est située à l'emplacement même où fut construite la première gare de Pest. Edifiée de 1874 à 1877, son style est remarquable, constitué d'une grande baie vitrée au centre, entourée de deux petites tours de brique et d'acier sur les extrémités. Connue principalement pour son architecture, c'est Auguste de Serres qui fut son maître d'oeuvre, pour le compte de l'entreprise de Gustave Effel. Et n'oublions pas d'ajouter que ce dernier a également participé aux travaux, pour la construction du toit d'un petit bâtiment situé à droite de l'entrée principale, abritant aujourd'hui le plus beau Mac Donald du monde! Arrivés à l’hôtel, nous prenons le thé avant d’aller nous relaxer au spa.

Palais du parlement

 

Gare de Budapest  

 

 

Vendredi 17 octobre : il pleut. Nous profitons de l’hôtel le matin avant d’aller prendre l’avion de retour.

 

Bernadette, octobre 2014